Ce projet a voulu permettre la rencontre entre deux classes de 4ème primaire situées de part et d’autre de la forêt de Soignes et inviter les enfants à vivre la découverte de cette forêt. Dans un premier temps, explorations en cheminant dans la forêt, observations, collectes d’éléments, explications lors de deux sorties. Puis, dans un second temps, trois journées d’ateliers invitant à rendre compte de l’expérience vécue sous une forme scientifique, dansée et écrite.
Ces trois journées se sont déroulées dans les lieux culturels à l’initiative du projet : La Roseraie et La Vénerie. Les enfants des deux classes se sont mélangés, ont formé trois groupes et, inspirés par leurs découvertes en forêt, ont choisi le nom de leur groupe : les Genêts sauvages, les Notonectes rapides et les Écureuils futés. Lors de chacune de ces journées, chaque groupe a participé à trois ateliers : un atelier d’éveil scientifique tenu par François Chamaraux, un atelier de danse proposé par Federica Antonnelli et un atelier d’écriture.
– Contenu de l’atelier d’écriture –
Le 1er jour, suite aux promenades en forêt, les enfants sont invités à rendre compte de leur expérience avec des mots. Qu’ont-ils vu ? entendu ? ressenti ? Dans ce premier temps, l’entrée dans l’écriture est factuelle : les mots sont utilisés pour raconter ce qui a été vécu.
Le 2ème jour, une nouvelle étape propose aux enfants d’explorer différentes dimensions des mots : les sons, les images, les sensations. Quelle image surgit à l’écoute d’un mot ? Est-ce qu’un autre mot lui est associé ? Des exercices par deux permettent d’entrer dans l’écriture de manière ludique, de créer de courtes phrases imaginaires, des petits textes liés aux associations qui surgissent entre les mots.
Le 3ème jour introduit la possibilité d’utiliser les sons des mots. Outre l’écriture d’images, les enfants tentent de créer des sons de la forêt à partir des mots. Des jeux de lecture sont testés, des jeux sonores à partir des mots : échos, répétitions, chuchotements…
Pas à pas, les enfants sont ainsi entrés dans la forêt de l’écriture et y ont vécu une expérience sensible liée à leurs sorties dans la nature.